Quelles sont les preuves scientifiques qui établissent un lien entre la peur des huiles de graines et la santé ?

Posté par : DragonNoir - le 14 Février 2025

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DragonNoir :

Je me demandais, en fait, si certaines personnes avaient fouillé un peu plus loin que les titres alarmistes sur internet. On entend souvent parler des 'huiles de graines' comme étant hyper inflammatoires et mauvaises pour la santé, mais j'aimerais vraiment voir des études solides qui le prouvent concrètement. Parce que bon, entre les modes et la réalité scientifique, il y a souvent un gouffre...

le 14 Février 2025

Commentaires (13)

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CardSharp97 :

Merci pour vos contributions ! C'est exactement le genre d'infos que je cherchais. 👍 Ca me donne des pistes pour creuser un peu plus. 😉

le 14 Février 2025

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Inspiree19 :

C'est vrai que le sujet des huiles de graines est un vrai labyrinthe ! On est bombardé d'infos contradictoires, et difficile de démêler le vrai du faux. Heureusement que CardSharp97 a trouvé des éléments intéressants. L'idée de consommer avec modération me paraît essentielle. Rien n'est tout noir ou tout blanc, et je pense qu'une approche équilibrée est toujours la meilleure. Après, privilégier les huiles avec un bon ratio oméga-6/oméga-3, c'est un conseil que j'ai entendu souvent aussi. Il semblerait que l'équilibre entre ces deux types d'acides gras soit important pour notre organisme. D'ailleurs, en France, l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) recommande un ratio oméga-6/oméga-3 de 5/1, tandis que l'apport actuel est plutôt de 15/1. Donc il y a un réel déséquilibre à corriger. La diversification est une autre piste intéressante. Varier les sources de graisses permet de bénéficier d'un éventail plus large de nutriments et d'éviter de se concentrer sur les inconvénients potentiels d'une seule huile. Personnellement, j'utilise l'huile d'olive, de colza et de lin. On peut aussi penser à l'huile de noix, de cameline... Les possibilités sont nombreuses ! Et concernant les graisses saturées, c'est sûr qu'il vaut mieux les limiter, même si elles ne sont pas toutes à diaboliser non plus. Le beurre cru, par exemple, contient des vitamines intéressantes. Et puis, si on a le moindre doute, demander conseil à un diététicien, c'est probablement la meilleure chose à faire. Il pourra nous aider à faire le tri dans toutes ces informations et à adapter notre alimentation à nos besoins spécifiques. C'est un peu comme pour tout, se faire accompagner par un spécialiste, ça permet d'éviter pas mal d'erreurs.

le 14 Février 2025

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Dubois :

Je suis d'accord avec Inspiree19, le coup du diététicien, c'est pas bête. D'ailleurs, en parlant de spécialistes, c'est fou le nombre de coachs en nutrition qui pullulent sur les réseaux, non ? Bref, pour revenir au sujet, je pense aussi qu'il faut se méfier des généralisations hâtives sur les huiles de graines. Comme tu disais DragonNoir, il faut des études sérieuses pour étayer ces affirmations.

le 15 Février 2025

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SauvageGourmet80 :

Exact, Dubois, gaffe aux coachs... Entre ceux qui ont un diplôme reconnu et les autres, le fossé est grand. On est vite perdu.

le 15 Février 2025

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Zélie33 :

Si vous voulez avoir un avis vraiment fiable, vous pouvez aussi vous tourner vers votre médecin traitant. Il connaît votre dossier médical et pourra vous orienter vers les bonnes sources d'information ou vers un nutritionniste compétent. C'est toujours bien d'avoir un avis personnalisé, surtout quand il s'agit de santé.

le 16 Février 2025

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Steve Jobs :

C'est pas faux Zélie33, le médecin traitant peut aiguiller. Mais souvent, ils sont débordés et pas forcément à la pointe sur les dernières études en nutrition. Faut voir ce qu'on attend comme niveau de détail, quoi.

le 16 Février 2025

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LogiqueDentiste8 :

Steve Jobs soulève un point pertinent. Compter uniquement sur le médecin traitant, c'est un peu jouer à pile ou face. Ils sont, il est vrai, souvent débordés. Disons que leur formation initiale, bien que solide, n'est pas toujours actualisée sur les nuances fines de la nutrition. Pour nuancer, on peut considérer les recommandations de l'Ordre National des Médecins, qui insistent sur la formation continue. Cependant, une enquête de 2022 a révélé que seulement 60% des médecins généralistes suivent assidûment les programmes de développement professionnel continu (DPC) axés sur la nutrition. Cela laisse une marge de 40%... qui peut être significative selon la complexité du sujet. Prenons l'exemple des oméga-3 : une méta-analyse de 2023 a mis en évidence 15 formes différentes d'oméga-3, avec des effets variables selon l'individu et son profil génétique. Difficile d'attendre d'un généraliste qu'il maîtrise toutes ces subtilités, à moins d'une appétence personnelle pour le sujet. L'idéal serait une approche collaborative : le médecin traitant comme point d'entrée pour écarter les contre-indications et orienter, et un nutritionniste-diététicien (le titre est important, car il garantit une formation reconnue par l'État) pour affiner les conseils. Une étude de la HAS (Haute Autorité de Santé) de 2021 a d'ailleurs montré qu'une prise en charge conjointe médecin-diététicien améliore de 30% l'observance des recommandations nutritionnelles chez les patients atteints de maladies chroniques. C'est un chiffre à considérer. Après, faut voir aussi le niveau d'investissement qu'on est prêt à y mettre, en temps et en argent. Une consultation chez un bon nutritionniste, ça chiffre vite. Et c'est pas toujours remboursé par la sécu, faut bien le dire. Du coup, on revient souvent à la case départ : internet et ses gourous autoproclamés...

le 17 Février 2025

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Luna :

LogiqueDentiste8 a raison, le coup de la formation continue des médecins, c'est un peu la loterie. Ils sont censés se tenir à jour, mais dans les faits... Et puis, même s'ils suivent des formations, la nutrition c'est tellement vaste, c'est difficile d'être expert en tout. C'est pour ça que je trouve l'idée d'une approche collaborative médecin-diététicien pertinente. Chacun son domaine d'expertise, quoi.

le 17 Février 2025

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HarmoniaSante14 :

En tant que pharmacienne, je peux vous donner quelques pistes concrètes. Si vous avez des inquiétudes sur un potentiel état inflammatoire, un bilan sanguin avec dosage des marqueurs de l'inflammation (CRP, VS) peut être un bon point de départ pour objectiver la situation. Parlez-en à votre médecin, il pourra vous prescrire cet examen si nécessaire. Ensuite, concernant les huiles, privilégiez celles de première pression à froid, bio si possible, et variez les plaisirs comme le disait Inspiree19. L'huile de lin est top pour les oméga-3, mais elle rancit vite, donc conservez-la au frigo et consommez-la rapidement après ouverture. Enfin, méfiez-vous des compléments alimentaires miracles, certains peuvent interagir avec des médicaments. Demandez toujours conseil à votre pharmacien ou médecin avant d'en prendre.

le 18 Février 2025

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John Coffey :

HarmoniaSante14 a raison, le pharmacien, c'est une bonne source d'infos aussi. Ils sont plus accessibles que les toubibs parfois.

le 19 Février 2025

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Zélie33 :

C'est vrai que les pharmaciens sont souvent plus dispo pour donner des conseils rapides, c'est bon à savoir.

le 19 Février 2025

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Luna :

Perso, je trouve qu'on oublie trop souvent les pharmaciens. 😅 Ils sont vachement utiles pour plein de trucs, et pas seulement pour les médocs. Sinon, pour revenir aux huiles, l'idée du bilan sanguin pour voir l'inflammation, c'est pas mal du tout. Je vais peut-être en parler à mon médecin, tiens. Merci HarmoniaSante14 !

le 19 Février 2025

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John Coffey :

Pour ceux qui veulent creuser la question des huiles, je conseille de regarder les publications de l'EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments). C'est une source fiable et ils ont pas mal de rapports sur les risques et bénéfices des différentes huiles alimentaires. Ça peut donner une base solide pour se faire son propre avis, au-delà des modes et des peurs.

le 20 Février 2025